« Élever de bons humains »

Trouver son chemin pour "Élever de bons humains" - résumé de livre

Raising Good Humans: A Mindful Guide to Breaking the Cycle of Reactive Parenting and Raising Kind, Confident Kids Paperback – December 1, 2019 – by Hunter Clarke-Fields MSAE (Author), Carla Naumburg PhD (Foreword)

Introduction : L’importance de comprendre sa relation à la parentalité, identifier les anciens modèles de notre propre éducation et de ce que l’on attend de l’enfant, afin de ne plus être dans la réactivité / menace.

L’objectif du livre est de trouver un chemin conscient pour éduquer « de bons humains ».

  • Réduire la réactivité (réaction à chaud)
  • Améliorer la communication efficace
  • Pratiquer le mindfullness pour calmer la réactivité
  • Être conscient de sa propre histoire
  • Auto-compassion
  • S’occuper des sentiments difficiles
  • Écoute consciente
  • Parler avec capacité
  • Résoudre les problèmes en pleine conscience
  • Soutenir une maison paisible

Chapitre 1 : Garder son calme

Nous sommes conditionnés à réagir, comme en autopilote. Lorsque l’on est confronté à une situation frustrante, on active notre réponse de stress (réaction biologique du corps pour combattre les menaces).

Enfant qui ne répond pas à ce qu’on attend = frustration = stress réponse = réaction

=> Souvent mauvaise car on entre ainsi en conflit. Nous ne sommes donc plus capables d’atteindre la partie du cerveau qui permet de comprendre le problème et le prendre avec empathie.

Comment remédier à ça ? Avec la méditation consciente, un outil puissant pour aider les parents à répondre plus efficacement aux difficultés. Cette pratique permet de modifier le cerveau afin d’avoir un meilleur accès à des réactions plus tempérées et réfléchies, plus de présence / conscience moins d’autopilote.

  • Pratiquer la méditation consciente régulièrement
  • Reconnaitre les sentiments sur le moment (les siens et ceux de l’enfant)

Chapitre 2 : Désarmer les « déclencheurs »

Lorsque l’on devient parents, nos vieux démons ressortent et notamment ceux de notre propre enfance et la façon dont nos parents ont agi avec nous. Cela peut être très désarmant lorsque notre propre enfant nous fait sortir de nos gonds, on aura alors tendance à se demander ce qui ne tourne pas rond chez eux (nos enfants). Il est donc essentiel d’ouvrir les yeux sur nos propres problèmes.

Comprendre ce qui déclenche chez nous ces réactions plus « violentes » nous aidera à répondre de façon plus adéquate.

Revenir à notre propre enfance et notre éducation afin de prendre conscience de ce qu’il se passe en nous, se connaitre davantage et de cultiver une attitude de compassion envers soi-même, ce qui permettra de mieux réagir face à nos enfants.

Comprendre notre colère, d’où vient-elle et qu’est ce qui la déclenche pour être capable de la gérer et ne plus la déverser sur nos enfants. La colère va très certainement entrainer une réaction de cri, lorsque l’on cri sur nos enfants, on leur apprend de faire de même, leur confiance en eux diminue également et peut mener à une baisse considérable de coopération de la part de l’enfant.

Comment moins crier ?

  • Apprendre à gérer son stress général en prenant soin de soi (santé physique et mentale)
  • Apprendre à se calmer lorsque la situation dégénère (prendre du recul, ne pas hésiter à mettre l’enfant en sécurité et s’éloigner le temps de se calmer, s’auto-calmer par la parole, secouer son corps, la respiration, pose de yoga)
  • Créer son plan pour moins crier

Désarmer donc les déclencheurs de nos réactions afin de devenir plus présent et réagir aux situations délicates de façon plus consciente et calme.

Cela demande du travail sur soi et n’arrive pas du jour au lendemain : pratiquer !

Chapitre 3 : Pratiquer la compassion : ça commence avec soi

Notre voix intérieure à de l’importance. Lorsque nous réagissons mal avec nos enfants, on aura tendance à se critiquer, se diminuer, culpabiliser et penser que nous sommes de terribles parents. La honte peut alors nous dévorer et toutes ces pensées négatives sur nous-même n’aident pas à devenir des parents en paix et nous laisseront impuissant.

La culpabilité peut être utile et adaptative contrairement à la honte qui elle sera plus destructive et n’aidera pas à changer notre comportement.

Si nous souhaitons que nos enfants aient de l’auto-compassion, nous devons en être leur model. Nous pouvons choisir d’apporter de la compassion et gentillesse envers nous-même afin d’évoluer et d’apprendre de nos erreurs.

Commencer par remarquer nos pensées négatives pour pouvoir les stopper.

  • Pratiquer la bienveillance envers soi-même : se parler comme si on parlait à notre meilleure amie
  • Se rappeler de l’humanité commune : nous faisons tous des erreurs personne n’est parfait.
  • Pratiquer la pleine conscience : remarquer nos pensées négatives et rester objectifs, s’offrir de la compassion.

Pratiquer la bonté, envers quelqu’un que l’on aime puis le perpétuer sur soi-même pour changer la façon dont on se parle, et être capable de l’offrir à nos enfants.

Nous sommes les modèles de gentillesse et empathie, si on veut que nos enfants aient cela comme valeur envers eux-mêmes et les autres, nous devons d’abord le faire envers eux et nous-même.

L’empathie, le superpouvoir de la parentalité = être capable de voir le monde comme les autres le voit, ne pas être dans le jugement, comprendre les sentiments d’autrui, communiquer notre compréhension des sentiments d’autrui.

  • Cultiver la patience pour laisser de la place au rythme de l’enfant mais surtout au moment présent.

Chapitre 4 : S’occuper des sentiments négatifs

Prendre soin de nos propres émotions négatives pour être capable de s’occuper de celles de nos enfants.

Nos réponses aux émotions négatives : soit on les bloque, soit on se noie dedans, plutôt que de prendre le chemin du milieu : traiter nos sentiments quand et comme ils viennent.

  • Apprendre à les accepter (y faire face) et les ressentir pour qu’elles passent quand c’est le moment et le transmettre à nos enfants

Douleur x Résistance = souffrance

Lorsque des émotions inconfortables nous submergent, apprendre à les ressentir sans les rejeter aidera à les guérir et y répondre de façon saine.

RAIN: Recognize, Allow (or Accept), Investigate, Nurture = Reconnaitre ses émotions, les accepter / valider, les examiner et les nourrir.

Laisser l’enfant de l’espace pour exprimer ses émotions sans tenter de les bloquer => accepter leurs émotions fortes.

  • Rester présent lors d’une crise, offrir de l’espace et de la sécurité puis être là pour accueillir l’enfant quand il est calmé pour lui apprendre qu’on l’accepte quelque soient ses émotions et qu’on est là pour le soutenir.

Chapitre 5 : Écouter pour aider et guérir

Ne pas chercher à résoudre constamment les problèmes de nos enfants mais bien les écouter pour comprendre ce qu’il se passe : pratiquer l’écoute conscience et être en mesure de repérer nos barrières à la communication.

Les mots que l’on emploie sont très importants

A faire attention de ne pas :

  • Blâmer l’enfant
  • « L’insulter » (donner des noms pas sympas)
  • Menacer
  • Commander
  • Ignorer
  • Offrir des solutions

Cela montre que l’on n’accepte pas les pensées et ressentis de l’enfant. Avoir une écoute réfléchie permettra à l’enfant de se sentir compris et de favoriser la connexion / communication pour qu’il trouve lui-même la solution.

Chapitre 6 : Dire les bonnes choses

Prendre conscience de nos propres besoins comme ceux de nos enfants pour répondre à chacun. Nous sommes leur propre model, montrons-leur les limites saines pour qu’ils y répondent. Changer la façon de communiquer pour ne plus blâmer, menacer, donner des noms, des ordres, des solutions etc …

Transformer les « TU » en « Je » pour ne plus être dans le jugement mais dans les sentiments. Changer notre intention dans la parole pour une meilleure communication.

« Tu as tout mis en bazar » devient « je suis découragée quand je vois tout ce bazar ».

Décrire le comportement, l’effet que cela produit et les sentiments que ça nous procure. SANS JUGEMENTS.

Poser des limites saines par le jeu (pas par autorité / supériorité) car les enfants ont besoin de ces limites. Avoir un discours toujours aimant, bienveillant et efficace.

Chapitre 7 : Résoudre les problèmes en tout conscience

La punition n’aide pas et n’apporte rien d’efficace à long terme (enfant qui résiste …) ;

Résoudre les problèmes c’est avant tout s’assurer que les besoins de chacun sont respectés et assouvis dans le calme et la communication.

Étapes de la résolutions gagnant/gagnant :

  • Identifier les besoins de chacun
  • Brainstorm les solutions possibles ensembles
  • Évaluer ce qui répond aux besoins de chacun
  • Prendre les décisions sur qui fait quoi et quand
  • Vérifier que les besoins ont été répondu pour tous

Problèmes entre frères et sœurs :

Créer une bonne fondation d’auto-régulation (être les modèles pour nos enfants, agir de façon bienveillante pour qu’ils en fassent de même entre eux) / prioriser la connexion entre chaque enfant plutôt que d’être le juge de qui a raison ou tort / Coacher, accompagner plutôt que contrôler la situation, pour qu’ils puissent résoudre leurs problèmes entre eux mais surtout qu’on les influence positivement à être meilleurs.

Prendre soin de leurs émotions en premier, ouvrir la communication pour gérer les 2 et non un plus que l’autre. Être présent et curieux à propos de nos enfants, nous sommes leur influence et non leur « maitre ».

Chapitre 8 : Soutenir le bien-être de la maison

Cultiver la connexion de façon consciente, être présent avec nos enfants, pleinement avec eux ! Prendre un temps pour cela qui soit propre et un temps pour nos occupations.

Se connecter avec le lien physique (câlin …), par le jeu (s’assoir avec eux et prendre le temps de réaliser une activité …), en travaillant ensemble (tâches quotidiennes, bien les inclure), avec des encouragements verbaux (merci pour ton aide par ex).

Construire des habitudes de parentalité efficace, pour fixer les bonnes limites tout en créant un lien fort avec l’enfant. C’est essentiel de savoir être ferme mais de façon bienveillante en répondant aux besoins de chacun : les responsabilités passent avant le fun.

Si les responsabilités de chacun sont bien fixées de manière saine et bienveillante ce n’est pas une contrainte mais bien une habitude du foyer que tout le monde fait sans crises. Cela se construit grâce aux routines / emploi du temps … règles de la maison que tout le monde applique (discipline).

Accompagner ensuite les enfants vers plus d’indépendance (en désencombrant, en simplifiant – l’espace et l’emploi du temps).

Voilà le résumé brut de livre « Raising good humain » que j’ai beaucoup apprécié lire et qui donne de véritables pistes ! Vous en avez pensé quoi ?

Alice Roques:
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